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Le Dernier Salut de l'amazone

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Éditions De Borée - 2020

Août 1893. Le Cirque Brésilien installe son chapiteau et sa ménagerie en plein cœur de Clermont-Ferrand. Le cirque a fondé sa réputation sur le numéro de dressage équestre de sa vedette : la baronne écuyère, Jenny de Rahden.

Sur son passage, avec son tendre regard vert et sa voix cristalline, la baronne de Rahden fait tourner la tête de bien des hommes : du jeune Georges, fasciné par l’univers du cirque, à son cousin Frédéric qui, à dix-huit ans, rêve de s’affranchir de son père éleveur de chevaux, en passant par le journaliste Claude Desmarets à la recherche d’une actualité sensationnelle et M. de Castenchiold, mystérieux soldat danois éperdument amoureux de Jenny. La tête tourne surtout au baron de Rahden, époux colérique et extrêmement jaloux, qui veille au-dessus de cette cour assidue.

Un soir de représentation, des coups de feu retentissent en coulisses. Qui en est l’auteur ? Qui en est la victime ?

C’est le sujet, trente ans plus tard, devant un auditoire conquis, du récit de Wally Costel, écrivain à la mode et témoin du drame. Au sein de cette assemblée, une personne est à l’origine du récit, une jeune femme blonde aux yeux verts avec une inflexion de voix troublante…

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Sortie version poche le 10 mars 2022
L'avis des lecteurs

"Passionnant !

S’il y a bien quelque chose que Véronique Chauvy sait faire, c’est bien de nous proposer des héroïnes aux destins particulièrement fascinants ! Dans Le Dernier Salut de l’amazone il sera question d’une écuyère qui est également baronne et qui saura captiver son public, mais aussi les lecteurs."

Rachel C., 05/04/2020, sur Fnac 

"J’ai adoré ce roman captivant

J’ai été passionnée par la vie de Jenny de Rahden, qui a réellement existé. L’auteure décrit la belle relation qui l’unit à son cheval, cette volonté de travailler avec lui, sans violence et avec respect. Elle est avenante et mystérieuse à la fois. Certains passages à son sujet m’ont énormément émue.

Valmyvoyou,14/06/2020 sur Amazon

"4e roman pour l'autrice auvergnate, 4e réussite !
Elle réussit à chaque fois à trouver un équilibre délicat entre roman historique local et portraits de femmes au destin passionnant ; ce qui offre au lecteur le plaisir de découvrir une région à une époque donnée, tout en construisant une histoire qui pourrait être universelle de par sa force et son intérêt."

Mamy_Poppins, 23/05/2020, sur Babelio

Extrait

 "Des centaines de paires d’yeux enveloppaient de curiosité la mince amazone cambrée sur le grand cheval pie qui arrondissait gracieusement une jambe après l’autre avant de la poser délicatement au sol. On se haussait sur son siège, on ajustait un monocle ou des jumelles de théâtre pour mieux détailler le mouvement que la femme imprimait à l’équidé. Et le grand monstre aux flancs nerveux, à la croupe musclée balayée par le panache de la queue, comme un fouet impatient, à la tête énorme dont le chanfrein paraissait découpé au couteau et où brillaient des yeux globuleux, ce grand monstre croisait ses antérieurs pour marcher sur le côté, il tendait le jarret pour reculer, se pliait doucement dans une révérence soumise. Insecte filiforme accrochée à son flanc, l’écuyère fusionnait avec lui. Il aurait été facile d’oublier qu’une femme était à l’origine des performances de l’animal. [...]

  Et quand, dans l’ultime défi de l’exhibition, elle se renversait sur le cheval, lui-même dressé sur ses postérieurs, le spectateur voyait se fondre en une seule personne la femme fragilisée par le drame et l’audacieuse amazone. Alors, il se levait pour applaudir à tout rompre. Et c’était un rappel, puis un autre jusqu’à un quatrième auquel la baronne de Rahden se pliait avec bonne volonté."

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Pourquoi la piste du cirque est-elle ronde ?

L’histoire du cirque moderne est liée aux exercices équestres. C’est un Anglais, Philip Astley (1742-1814) qui est l’initiateur du cirque tel que nous le connaissons. Cavalier émérite, à son retour de la guerre, il ouvre en 1768 un manège près de Westminster, en bordure de la Tamise.  Il y donne des cours d’équitation et présente en même temps tous les après-midi des prouesses à cheval. Il va faire de cette activité sa nouvelle occupation professionnelle.

Pour faire évoluer son cheval blanc Gibraltar, reçu en échange de ses services sous les drapeaux de Sa Majesté, il commence par tracer une aire circulaire. En 1779, il trouve le diamètre idéal, déterminé par la chambrière, le long fouet qui sert au dressage : 42 pieds, soit à peu près 13 mètres. Ce diamètre ne changera plus : aujourd’hui encore, toutes les pistes du monde font entre 12,50 m et 13,50 m selon que l’on place la banquette (bordure d’une hauteur de quarante centimètres environ qui délimite la piste des sièges destinés au public) à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle initial.

Pour pérenniser ses spectacles, dans la mesure où la voltige équestre ne suffit plus à le renouveler, il engage des funambules, des acrobates, des clowns…

Philip Astley introduit son art en France et s’associe avec Antonio Franconi (1737-1836), lui-même fondateur d'une grande dynastie de directeurs de cirques…

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